L’idée initiale était d’effectuer la première ½ étape pour valider son cheminement, vérifier l’autonomie du fauteuil et voir les problèmes d’équipement et de sécurité. Finalement, au vu des températures dans la vallée, nous sommes partis de Moutier avec l’intention de déjeuner à l’Aurénath où nous avions nos habitudes (atterrissage parapente à côté).

Le début se déroule bien avec réglages de la position pour fatiguer le moins possible. Dès Aigueblanche, un vent froid de face se fait sentir et forcira au fur et à mesure de la reco (hasard, le poncho a été ôté de la voiture).

Le rythme est bon et je roule entre 10 et 15 km/h, Jacques a du mal à suivre dans les montées. Par contre, la voiture souffre de la vitesse réduite et elle nous paraît peu utile pour la sécurité sur ces petites routes sauf à rester à bonne distance avec juste une pancarte sur la face arrière type :
Le vent se fait de plus en plus sentir, je m’arrête à Cevins et nous faisons les 4 derniers km en voiture pour se réchauffer avec un bon repas.
Je repars en fauteuil afin de finir le parcours ; avec le vent arrière, j’ai presque trop chaud.
À l’arrivée, les batteries sont presque au bout et j’ai roulé un peu plus de 21 km.

Après avoir fait le bilan, il faudra :
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Remplacer les batteries qui se sont affaiblies au froid durant l’hiver (elles ont plus de 8 ans car ce fauteuil d’extérieur a été acheté d’occasion).
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Mettre un rétroviseur à gauche.
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Écarter l’accoudoir droit.
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Mettre un « écarteur à voiture » comme sur les vélos.
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Etudier la possibilité d’un carénage plus pratique qu’un vêtement.
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Prendre des radios « parapente » pour les communications.
Avant l’hiver, nous essayerons d’effectuer l’intégralité des 2 premières ½ étapes.
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